On attaque du lourd dans ce cours !
La colonne vertébrale de ta communication digitale
Toute marque possède son site internet et tout entrepreneur devrait prendre la peine d’en créer un. En effet, c’est un outil de communication très puissant qui t’appartient totalement.
A contrario, un réseau social t’impose un algorithme qui restreint quelque peu ta visibilité en fonction des fonds publicitaires que tu es prêt(e) à y investir.
Alors, en fonction de ton activité, je ne dis pas que cela t’es indispensable d’en posséder un, car il existe bien sûr d’autres moyens d’établir sa communication digitale. Je ne suis pas là pour te convaincre de créer ton site, je pense que si tu as ouvert ce mail, c’est que le sujet t’intéresse déjà.
Et si ce n’est pas le cas, tu peux faire l’impasse sur ce mini-cours et attendre celui de demain consacré à la création d’une ligne éditoriale.
Tu es toujours là ? Ok, parlons pages de site alors !
Basiquement, un site internet doit posséder au moins 4 pages visibles dans le menu. On oublie les pages non mises en valeur telles que celles consacrées aux mentions légales, politique de confidentialité, etc.
Donc on a :
- Une page d’accueil
- Une page présentant l’offre de produits ou services
- Une page « à propos » ou « qui sommes-nous », que nous avons vue hier
- Et une page contact
Bien sûr il peut y a voir d’autres pages telles que « Portfolio », « Expertise, « Partenaires », etc. Mais focalisons-nous sur ces 4 pages.
L’erreur fatale serait de réfléchir tout de suite au contenu à y inclure pour chacune et d’attaquer le brouillon.
Eh oui, tu n’aurais pas oublié une étape ?
Celle qui consiste à rédiger le profil de ton buyer persona, ton prospect idéal.
Si tu ne le fais pas, tu vas commencer à présenter toute ton offre avec TA SEULE vision de ton business, en projetant des besoins de ta clientèle cible qui ne sont correspondent peut-être pas à ses besoins réels.
Et donc tes pages seront probablement foirées et il faudra peut-être assez vite les refaire complètement.
Donc, prends le temps de rédiger sur une page simple les caractéristiques de ton client idéal :
- Sexe
- Âge
- Catégorie socioprofessionnelle
- Hobbies
- Comportement d’achat (sur le web, mais pas que)
- Certains de ses problèmes que tu peux résoudre
Cette liste est non exhaustive bien sûr. Plus elle est précise, mieux tu peux ajuster la présentation de ton offre.
Fais cela pour au moins 1 buyer persona, mais tu peux en faire 3 si ton offre est assez large.
Et tu peux le faire sous une forme de storytelling pour rendre ça plus fun et commencer à rendre ta plume créative. On vise un petit texte de 500 mots maximum, pas la peine d’écrire un roman non plus.
Une fois que ton texte est prêt, crois-moi, ton offre et la manière avec laquelle tu vas l’amener vont coller au plus près de ton client cible et avoir plus de chances de lui faire acheter ce que tu proposes.
Tu l’as bien compris : chacune de tes pages va répondre à un objectif de conversion de prospect en client. En somme, elles sont quelque part un peu toutes des pages de vente.
Maintenant, rédigeons ces pages !
De la théorie à la mise en pratique
Hier je t’ai invité(e) à débuter par ta page « À propos », parce que je pense qu’elle va te permettre de réaliser un vrai travail de réflexion sur ta proposition de valeur et comment elle peut matcher avec les besoins que tu as identifiés dans ton secteur.
Je ne reviens pas dessus, je t’avais donné une structure qui a fait ses preuves, je te propose de passer aux 3 autres pages « canoniques » d’un site web classique.
Ta page d’accueil est souvent prioritaire.
Comme je te l’avais raconté dans mon anecdote, mon site n’avait au début que 2 pages vraiment construites et rédigées. Ce sont les 2 que je viens de te citer et elles suffisent à se lancer dans un premier temps selon mon expérience.
Je te propose un plan de page d’accueil passe-partout qui te permettra de mettre en place quelque chose de présentable et de professionnel en attendant d’affiner ta proposition de valeur si besoin :
1er bloc : la première impression
- Accroche qui répond directement au principal problème de ton prospect (en 10 mots)
- Une brève description de ton offre (genre en 20 mots)
- Un call to action (CTA) qui amène vers l’action que tu souhaites que ton prospect réalise de manière prioritaire (prendre rendez-vous, demander un devis, découvrir une collection, etc.)
2e bloc : ta mission
- Une accroche qui résume en 10 mots ta proposition de valeur
- 50 mots pour la décrire dans les grandes lignes
3ème bloc : tes services / produits
- 4 à 6 présentés sous forme d’icônes ou d’images
- Un petit titre pour chacun
- Les points clés sous forme de bullet points
- Un CTA vers la page de vente détaillée
4ème bloc : ta vision
- Une accroche de 10 mots
- Ta photo ou celle de ton équipe
- Une ou deux citations
5ème bloc : ta démarche
- Une accroche de 10 mots
- Un descriptif de 3 petits paragraphes max (80 mots)
- Un CTA vers ta page « À propos »
6ème bloc : ce qui te distingue de la concurrence
- Une accroche
- Une liste de missions accomplies (bullet points)
- Tes objectifs réalisés en chiffres (50 mots)
- Les logos des anciens clients ou partenaires actuels (5 à 10)
- Un CTA contact
C’est ce plan que j’ai proposé à ma cliente Camille, qui intervient en tant que facilitatrice de la transition digitale des entreprises. Sa base de communication opérationnelle se trouve sur LinkedIn, mais elle tenait à renforcer son image de marque avec une présence bien à elle sur le web.
Voilà à quoi ressemblait sa page avant ma prestation.
Et voici la page restructurée par mes soins.
L’information est bien dispatchée et nettement plus vendeuse non ?
Cela m’a demandé de faire un gros travail d’échange avec Camille autour de son positionnement en face des attentes de son buyer persona.
Auparavant, elle avait surtout cherché à décrire son offre, sans vraiment penser à la façon avec laquelle son client cible aurait aimé en prendre connaissance. C’est la remarque je te faisais un peu plus haut.
Pousser le prospect à l’action
Tu l’as remarqué, certains des blocs que je t’ai présentés sont ponctués d’un CTA qui varie en fonction de la rubrique. Un CTA principal, un qui envoie vers une page de vente, un autre qui incite à en savoir plus sur la marque, etc.
Une page d’accueil doit servir de carrefour de l’information. Une sorte d’intersection comportant plusieurs panneaux directionnels. Et il faut donner envie à tes prospects d’emprunter la voie qui leur convient le mieux à l’instant T.
Comment fait-on cela ?
Déjà en appliquant un CTA qui a un rapport direct avec ce que la rubrique vient d’évoquer. Je viens de décrire mon offre, j’envoie vers une page de vente générale ; je viens d’évoquer mes valeurs, j’envoie vers ma page « À propos » ça, c’est du bon sens.
Maintenant comme dépasse-ton ce simple statut de guide à celui de vendeur ?
En formulant des CTA qui cassent les codes des sempiternels « En savoir plus », « Nous contacter » ou « Découvrir ». Perso, il en reste sur mon site, mais je les personnalise de plus en plus.
C’est une vraie occasion d’insuffler dans ces boutons l’âme de ce que tu proposes à ton audience. Alors, sois créatif ! Sinon ton site ressemblera à beaucoup d’autres, ce serait dommage non ?
Une fois que la page « À propos » et la page d’accueil sont finalisées, les autres deviennent une formalité.
Tu as déjà trouvé tout un tas d’accroches, de boutons CTA bien sympas et de morceaux de storytelling qui ont créé une proximité avec ton client idéal. Et il ne faut pas avoir peur d’oser faire des choix à contre-courant. C’est comme cela que tu travailleras pour les personnes qui te ressemblent.
Donc ta page de contact peut désormais être accompagnée d’un petit texte qui donne envie de te contacter effectivement, plutôt que de livrer frontalement ton numéro de téléphone, ton mail, etc. On vise ici 100 mots, pas d’objectif SEO en vue a priori.
Crois-moi, ceux qui n’ont pas accroché avec ton style jusqu’ici sont des personnes pour qui tu n’as pas vraiment envie de bosser au fond. On ne peut pas plaire à tout le monde, et c’est tant mieux !
Bon, écoute, ce cours commence à s’étirer quelque peu et je n’ai pas parlé des pages de vente, qui sont un vrai gros morceau dans l’univers du copywriting.
Mais rassure-toi, j’ai écrit un article BALEZE de plus de 6000 mots qui détaille plusieurs types de pages de vente courantes à travers plusieurs modèles applicables de suite.
Je te laisse en prendre connaissance, il complète parfaitement ce petit cours consacré aux pages de ton site.
Mais surtout, je te propose de devenir membre pour accéder au contenu Premium de mon site, avec des tutos en vidéos, des templates et des supports à télécharger, pour vraiment passer à la pratique.
Accéder au contenu Premium : « Comment rédiger une page de site web qui convertit ? » |
Prochain cours: création d’une ligne éditoriale et d’un calendrier de publication!