Quand j’ai lancé ma nouvelle activité de copywriter, j’étais angoissé à l’idée que mon offre ne rencontre aucune demande. Je savais pourtant que mon entreprise pouvait apporter une valeur ajoutée à de nombreux entrepreneurs, startups et PME. Voici comment j’ai bâti ma première clientèle en moins de 3 mois.
Comme beaucoup d’entrepreneurs, je suis passé par des phases de doutes et de résignation. Et pourtant j’ai réussi à passer ce cap en quelques jours, pour enfin me lancer sereinement. Il est temps que je vous partage mon expérience pour que vous rencontriez le même succès.
Comment lancer son activité d’entrepreneur ?
Définir son persona (client cible)
Toutes les bonnes écoles de commerce ou formations en ligne vous inviteront à définir votre persona avant toute chose, ce qui va de soi. Eh bien oui, comment espérer réussir si vous ne savez même pas à qui vous adresser ?
Il existe de nombreux moyens pour réaliser cette étude de marché, j’écrirai prochainement un article sur ce sujet. Au départ je ne savais pas du tout à qui mes nouvelles aptitudes de copywriter pourraient servir. J’avais déjà lancé mon activité d’écrivain public freelance et je travaillais essentiellement en B to C (Business to Customer), pour des particuliers donc.
Je connaissais bien ce marché (assez peu lucratif au final) et j’avais rapidement identifié qu’il me fallait travailler pour des entreprises pour espérer générer un chiffre d’affaires satisfaisant. Je ferais donc du B to B (Business to Business) en rédigeant des comptes-rendus de réunions pour de grands groupes. Mais ce fut chiant. Et puis j’en avais marre de me déplacer dans ces entreprises guindées qui ne me renvoyaient que les mauvais souvenirs du salariat.
Le déclic : devenir web entrepreneur, aménager mon temps de travail comme bon me semble. Comme une espèce de providence, une amie m’a partagé une publicité Facebook sur une formation d’initiation gratuite au marketing digital. Je m’y suis inscrit et ai rejoint une communauté enrichissante, encore à ce jour. J’y ai beaucoup appris.
Mais revenons à nos moutons ! Comment définir son persona ? C’est un point essentiel à aborder pour éviter de se planter lamentablement. Pour autant, si vous bloquez vraiment sur cette étape, comme moi au départ, sachez qu’elle ne doit pas vous empêcher de vous lancer. C’est justement en confrontant votre offre avec les prospects qui viendront vers vous que vous en apprendrez énormément sur eux.
Pour commencer, intéressez-vous aux groupes fourmillant sur les réseaux sociaux et qui correspondent à l’industrie dans laquelle vous souhaitez opérer. Vous apprendrez beaucoup des discussions qui s’y passent et en profiterez pour amorcer vos premières discussions avec, espérons-le, vos futurs clients.
Identifier les besoins de son client cible
Quels sont les besoins immédiats des personnes à qui vous souhaitez vendre vos produits ou services ? Comment les identifier au travers des échanges que vous lisez ou des discussions que vous entamez avec eux ? Et surtout comment leur extraire ces informations ?
Une stratégie subtile consisterait à vous noyer dans la masse pour soulever des débats dont l’unique intérêt serait la récolte de réponses en rapport avec votre offre. Vous pourriez par exemple vous faire passer pour un photographe dans un groupe de photographes pour sonder vos « confrères » sur leurs bonnes pratiques et la manière avec laquelle ils constituent leur clientèle ou encore les difficultés auxquelles ils font face et pour lesquelles vous détenez une solution.
J’avoue avoir tenté la chose sans grand succès dans divers groupes. Douche froide. C’est là que le mental fait la différence avec ceux qui baissent les bras trop vite. J’ai donc passé la seconde sur les conseils de mon mentor en attaquant directement un client cible au hasard, celui des formateurs, en proposant une analyse du copywriting d’un blogueur célèbre, Olivier Roland dans un groupe Facebook particulièrement réputé.
Cette analyse critique, au contenu colossal (30 pages, imaginez !) me permettrait de faire réagir une communauté et de me faire remarquer, de faire le buzz en somme. J’y ai bossé d’arrache-pied pendant une semaine. J’en frissonne encore. Mais on a rien sans rien n’est-ce pas ? C’est une chose que vous devez vous marteler : vous devez fournir du contenu gratuitement pour espérer générer de l’audience.
Que s’est-il passé ensuite ? Eh bien je me suis fait bannir du groupe en question, il se trouvait que l’administrateur était un proche d’Olivier Roland et qu’il n’avait pas du tout apprécié mon étude, pas de bol pensais-je sur le coup. De plus, on m’informa que mon œuvre pourrait me valoir un procès en diffamation. Tellement de temps passé sur la rédaction de cette analyse… Qui en voudrait maintenant ? Et quels risques encourrais-je vraiment ?
Je suis passé par une période difficile la semaine suivante. Mais je suis orgueilleux, pas question de jeter toutes ces heures de travail à la corbeille ! J’ai rapidement repensé ma démarche pour la convertir en un objet intéressant pour mes futurs prospects. Ce ne serait plus une analyse ni un article, mais un lead magnet, un e-book qui me rapporterait encore plus de bénéfices que ceux prévus initialement.
Préparer une communication digitale efficace
Alors bien sûr je ne me suis pas lancé au sein de ces groupes sans avoir préparé une carte de visite suffisamment crédible. J’ai pris le temps de mettre sur pied un site internet potable, bien foutu, mais sans plus. Une des plus grossières erreurs que vous pourriez faire serait de passer un temps infini à construire le site internet parfait, avec un bon design et tout et tout.
Mon site était vraiment bancal au départ, mais j’avais fait l’effort de soigner quelques-unes de mes pages et notamment la page à propos, la deuxième plus consultée d’un site en général, pour laquelle j’ai rédigé un article. Ma page « services » n’existait tout simplement pas ! Il m’importait surtout que l’on sache ce que je proposais de manière succincte, qui j’étais et comment me contacter. Le reste serait amélioré au fur et à mesure.
J’ai appliqué la même démarche sur mon profil LinkedIn, ma priorité pour proposer des services B to B et un peu plus tard ma page professionnelle Facebook, pour préparer le terrain B to C. Mais les choses ne se sont pas passées comme prévu. Elles se sont passées bien mieux que ce que j’avais envisagé !
My Bbus, mon premier client !
Comme je m’étais inscrit à deux MOOC de LiveMentor (Marketing digital et Copywriting), j’ai posté régulièrement des publications autour des difficultés que je rencontrais avec ma démarche de proposition d’étude critique de la newsletter d’Olivier Roland. Ces publications généraient un assez fort engagement des membres du groupe, ils m’apportaient des recommandations hyper utiles, je leur en suis sincèrement reconnaissant (Marine, si tu me lis, big up !).
C’est probablement dès ce moment que j’ai commencé à me faire remarquer par Nikolay, élève de LiveMentor et fondateur de My Bbus, un concept d’hôtellerie itinérante, au moyen d’un bus donc. Il appréciait mon style d’écriture et me chargea de réécrire les pages de son site et de produire un article vantant les mérites d’un site partenaire. J’adorais le concept d’emblée, pour être moi-même globe-trotter à mes heures perdues !
À vrai dire je ne m’attendais pas du tout à voir émerger de potentiels clients via ce groupe d’élèves. C’est pour cela que j’insiste sur le fait que la stratégie de prospection initiale peut se voir modifiée en fonction d’évènements inattendus.
Désormais je ne manque pas de partager la publication de mes articles sur ces deux groupes, il m’arrive encore fréquemment d’être contacté par ce biais. L’appartenance à un groupe vous donne forcément une crédibilité et un gage de confiance. Il est plus aisé de séduire une fille en boîte si vous faites partie d’un groupe d’amis que de tenter de séduire cette même fille tout seul au détour d’une ruelle, non ?
On se retrouve dans la deuxième partie de cette séquence d’articles consacrée à la construction de sa première clientèle!
bonjour
est ce que vous pouvez me donnez le lien pour cette publicité de formation gratuite d’initiation en marketing digital
MERCI ET BONNE CONTINUATION ET BCP DE SUCCE
Bonjour,
Oui, http://www.livementor.com